par Alice Vincent et Ulysse Lojkine
Lundi 7 octobre 2019
à 18h30 en salle Celan (45 rue d’Ulm)
Nous commencerons par suivre le cas de la Pologne. Alors que Marx et Engels avaient soutenu son indépendance en 1848, Luxemburg refuse d’en faire un mot d’ordre socialiste, ce qui oppose son parti à l’autre force socialiste en présence. Nous tâcherons de comprendre les raisons économiques et stratégiques de cette attitude. Dans un second temps, nous tenterons de dégager la méthode par laquelle Rosa Luxemburg détermine la façon dont la social-démocratie doit user de manière plus générale de la catégorie de nation.
Indications bibliographiques
- F. Engels, « Le débat sur la Pologne à Francfort », Nouvelle gazette rhénane, n° 70-96, 9 août-7 sept. 1848 – https://www.marxists.org/francais/engels/works/1848/08/fe18480809.htm
- F. Engels, Révolution et contre-révolution en Allemagne, 1852, chap. 8 – « Polonais, Tchèques et Allemands » – https://www.marxists.org/francais/engels/works/1852/00/08.htm
- R. Luxemburg, « La question polonaise au Congrès international de Londres », Sprawa Robotnicza n°25 (juill. 1896) – https://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/1896-07-la-question-polonaise-au-congres-international-de-londres/
- R. Luxemburg, La question nationale et l’autonomie, trad. C. Weill, Le Temps des Cerises, 2001 [1908] – l’article « L’Etat Nation et le prolétariat » est ici : https://www.marxists.org/francais/luxembur/works/1908/00/lux_19080000.htm
- J. P. Nettl, Rosa Luxemburg, Spartacus, 2012 [1969]
