Oser lutter, savoir lutter, lutter

dans « La grande révolution culturelle prolétarienne (I) » (n°14), p. 3-4

I

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, étape actuelle de la révolution socialiste en Chine, fait l’objet d’une campagne inouïe de calomnies de la part des impérialistes, des réactionnaires et des révisionnistes. C’est la forme idéologique de leur campagne d’encerclement contre la principale base rouge de la révolution mondiale. La trahison de la direction soviétique, que son attaque sans principe contre la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a mise une fois de plus en pleine lumière, et la défense intransigeante des intérêts de la révolution mondiale que réalise le grand Parti Communiste Chinois guidé par la pensée de Mao Tsé-toung, font de la République Populaire de Chine le bastion principal de la lutte contre l’impérialisme, pour le socialisme et le communisme. La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, produit du développement ininterrompu de la Révolution Chinoise, renforce encore cette base rouge. Par là, elle sert les intérêts du peuple chinois, comme des autres peuples du monde.

II

La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est une révolution s’appuyant sur les forces motrices de l’histoire : les masses ; elle libère leur initiative, condition de leur action victorieuse. La Grande Révolution Culturelle Prolétarienne est une révolution : elle vise à consolider la dictature du prolétariat, menacée par la conjonction des forces des anciens et nouveaux exploiteurs. Cette menace est si peu imaginaire qu’elle est devenue réalité dans le bloc révisionniste. Car la lutte des classes se poursuit dans la société socialiste ; à des moments déterminés, elle devient aiguë : des contradictions non antagonistes peuvent se muer en contradictions antagonistes ; à de tels moments plus encore qu’aux autres, le recours aux masses, la confiance totale faite aux masses est une nécessité vitale pour la révolution. A travers ces luttes de classes, longues et complexes, se prépare le Communisme qui abolira toutes les formes de l’exploitation de l’homme par l’homme : les différences entre travail manuel et travail intellectuel, entre la ville et la campagne, entre l’agriculture et l’industrie. Le communisme ne se décrète pas, comme font mine de le penser les Kroutcheviens, il se prépare longuement à l’intérieur de la formation socialiste et suppose la révolution mondiale ; l’effondrement total du système impérialiste.

III

En France, la direction révisionniste du Parti prétendument communiste et ses petites agences, appelées par ironie organisations de masse, comme l’U.E.C., n’ont pas tardé à appuyer avec zèle le travail des officines Tass et autres agences yougoslaves : quelques énergumènes, J.-E. Vidal, ou J.-M. Catala, sans oublier les maîtres Fajon ou Figuière, ont pu nous donner la mesure du révisionnisme variante française ; pensent-ils, ces renégats, nous faire oublier leur abandon ignomi[n]ieux du grand objectif de la classe ouvrière française, la dictature du prolétariat, en portant leur fer contre le Parti Communiste Chinois, qui suscite des formes nouvelles dans le mouvement ouvrier international de consolidation de la dictature du prolétariat. Les marxistes-léninistes répondront du tac-au-tac à ce déferlement d’injures et de trahisons.

IV

La situation est claire : tous les militants marxistes-léninistes, tous les communistes pour qui le communisme demeure bien l’objectif final, intensifient la lutte dans les organisations du Parti (P.C.F., U.E.C.F., U.J.C.F…) pour que s’éveille la conscience communiste. Ils doivent créer des forces marxistes-léninistes puissantes, liées aux masses, et regroupant le plus grand nombre possible d’éléments conscients de la classe ouvrière, de la paysannerie pauvre, des intellectuels et étudiants. Un long processus de scission, inégal dans son développement, combinant les formes de lutte ouverte et non ouverte, interne et externe, théorique, idéologique et politique videra progressivement les organisations révisionnistes de ce qui leur reste de substance de classe, et aboutira à la fusion de toutes ces forces en un parti communiste lié aux masses laborieuses et capables de prendre les idées des masses, de les élaborer en une juste ligne marxiste-léniniste et de les retourner aux masses dans le mouvement de la lutte révolutionnaire. Chez les étudiants, chez les intellectuels, la situation est mûre : une force marxiste-léniniste, née d’une juste lutte longue et aiguë dans les organisations dégénérées, peut et doit développer ses luttes ; elle préparera les conditions de la fusion avec les autres forces marxistes-léninistes pour constituer un Parti marxiste-léniniste, condition de la révolution prolétarienne.

V

Dans cette lutte, les marxistes-léninistes sont puissamment aidés par l’exemple du Parti Communiste Chinois, dirigé par le président Mao, par le peuple chinois tout entier. Le principe, vigoureusement appliqué par le détachement révolutionnaire des Gardes Rouges : oser faire la révolution, guidera dans leur lutte les marxistes-léninistes.

VIVENT LES GARDES ROUGES !

VIVE LA GRANDE REVOLUTION CULTURELLE PROLETARIENNE !

VIVE LE GRAND PARTI COMMUNISTE CHINOIS !

VIVE LA PENSEE DE MAO TSE-TOUNG, LENINE DE NOTRE EPOQUE !

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