dans « La grande révolution culturelle prolétarienne (I) » (n°14), p. 1-2
« La lutte des classes une fois bien prise en mains fait merveille. »
(le président MAO.)
INTRODUCTION
Deux numéros des « Cahiers marxistes-léninistes » sont consacrés à la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne. L’ordre des articles répond à des exigences précises d’exposition que voici : des remarques concernant la signification d’ensemble de la révolution culturelle, sa nouveauté, sa portée ouvrent le numéro (« Sur la révolution culturelle »). Vient ensuite une définition de la pensée de Mao Tsé-toung, énonçant les premiers éléments qui permettent de comprendre en quoi le président Mao est le Lénine de notre époque. (« La pensée de Mao Tsé-toung »). L’histoire de la dictature du prolétariat, des contradictions et des alliances qui la fondent en Chine même, les différences de cette histoire avec celle de la dictature du prolétariat fondée par Lénine et consolidée par Staline, constituent comme un préalable à notre histoire actuelle : la dégénérescence révisionniste en U.R.S.S. et les « démocraties populaires », et simultanément la lutte conséquente sur tous les fronts du P.C.C. contre le révisionnisme intérieur et extérieur. L’article « La dictature du prolétariat en Chine : contradictions et alliances » précède celui intitulé : « Base sociale du révisionnisme : procès de restauration du capitalisme ». Celui-ci esquisse l’analyse de classe d’une expérience fondamentale et nouvelle pour le mouvement ouvrier, expérience que très tôt les camarades chinois ont réfléchie et dont ils ont tiré les leçons théoriques et pratiques.
Tous les articles qui suivent définissent alors les lieux stratégiques et les formes de la lutte contre le révisionnisme. Le moyen décisif de cette lutte, son arme est la pensée de Mao Tsé-toung : les masses chinoises assimilent celle-ci, c’est-à-dire les lois de la lutte des classes en Chine. Les articles le marqueront assez, mais il faut encore le souligner dans cette introduction, cette pensée « unifiée », « révolutionnaire », « correcte » (Lin Piao) assimilée par 700 millions de Chinois est la condition du développement ininterrompu de la révolution chinoise, elle-même point d’appui de la révolution mondiale. Il faut donc analyser les lieux et les formes de la lutte : tout d’abord et surtout la défense et la consolidation du pouvoir prolétarien (« La pensée de Mao Tsé-toung, force politique »). C’est ici que s’achèvent les exposés du premier numéro. Dans le prochain numéro, l’analyse des voies d’accès du révisionnisme sera poursuivie : enseignement ; pratique de production ; expérimentation, armée… Y figureront aussi des témoignages et des documents. Ces deux numéros constituent la première forme (écrite) de notre riposte du tac-au-tac à la calomnie révisionniste et réactionnaire.