Rapports de production et rapports de coordination dans l’analyse du capitalisme et du socialisme

Ulysse Lojkine
Lundi 12 février à 18h30

Salle Cavaillès, 45 rue d’Ulm, 1er étage, couloir AB

Les concepts de rapports de production et de mode de production sont parmi les plus fondamentaux de la pensée de Marx. L’exposé rappellera le rôle qu’ils y jouent en insistant sur la thèse du primat de la production sur la circulation. Nous verrons les limites de cette thèse dans la théorie de l’exploitation et des crises du Capital, en insistant notamment sur les phénomènes d’exploitation indirecte, ce qui nous conduira à proposer de substituer les concepts de rapport et mode de coordination à ceux de rapport et mode de production. Nous revisiterons enfin certains débats du vingtième siècle sur le socialisme à la lumière de ces concepts.

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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
adlc (9 février 2024). Rapports de production et rapports de coordination dans l’analyse du capitalisme et du socialisme. les armes de la critique. Consulté le 8 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/vsnu


Une réflexion sur « Rapports de production et rapports de coordination dans l’analyse du capitalisme et du socialisme »

  1. L’auteur ne semble pas avoir compris la théorie de la valeur. Il n’y a pas de contradiction entre le livre 1 et 3. Ce sont des niveaux d’explications différents. Pour faire simple, Marx suppose dans le livre 1 que les marchandises s’échangent à leur valeur (il faut donc abstraction des oscillations de la valeur autour du prix). Ceci permet à Marx d’expliquer le capital en général. Dans la livre 3, Marx nous explique que si l’échange des valeurs a pu se faire pendant des milliers d’années il n’en est pas ainsi dans le mode de production capitaliste, en effet les marchandises sont échangés non pas à leur valeur (abstraction faite des fluctuations de marché) mais à leur prix de production qui est la forme que prend la valeur dans le mode de production. Mais ce n’est absolument pas une réfutation de la loi de la valeur, les prix de production étant déterminée par la loi de la valeur, simplement leur prix ne traduit plus directement leur valeur puisqu’il a pris la forme du prix de production. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que pour les sphères de production qui représentent la moyenne, le prix de production est égal à la valeur des marchandises. Ainsi la valeur de marché est égale au prix de production pour les sphères moyennes et le prix de prédiction s’écarte de la valeur de marché pour les capitaux ayant une composition organique s’écartant de la moyenne. Dans la totalité du capital, valeur et prix de production sont identiques. Le prix de production n’est qu’une forme évoluée du prix simple qui correspond à la valeur +\- les variations de l’offre et de la demande. Le complément au livre 3 du capital de Engels explique tout cela de manière très claire, parfois plus simplement que Marx mais sans pour autant tomber dans la simplification.

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